top of page

Quels enjeux interviennent dans la détection du cancer ?

L’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’oncologie mammaire, implique beaucoup de solutions, certaines sont utilisées par des entreprises ou des médecins.

Découvrez quelques questions d’ordre éthique qui peuvent se poser sur ces solutions.

Les détracteurs rappellent que les bénéfices restent encore réellement à prouver. 

Certains craignent de voir cette idée se généraliser auprès d’autres géants du numérique et de voir les données vendues et utilisées à des fins publicitaires, permettant à ces entreprises de faire du profit sur notre santé.  

Ces données risquent également de parvenir à des compagnies d’assurances ou des banques qui peuvent les utiliser pour éventuellement empêcher des individus de contracter un prêt.  

Certains recruteurs pourraient aussi les utiliser pour éconduire un candidat selon ses antécédents médicaux. En effet, la fuite de données est bien une possibilité : les dossiers de millions de patients sont déjà accessibles à des centaines d’employés de Google, qui a déjà été montré du doigt dans le passé pour des problèmes de protection de données. Cela peut faire resurgir chez certains le souvenir de scandales similaires, notamment l’affaire Cambridge Analytica avec Facebook.  

Depuis l’identification du premier gène de prédisposition dans les années

90, l’oncologie mammaire prédictive s’est fortement développée, notamment

du côté du dépistage génétique. Depuis nous avons pu assister à une

démocratisation qui pose des problèmes.

​

  • Si le côté probabiliste est mal compris par le patient les conséquences

       psychologiques causées par ce chiffre, peuvent être désastreuses et

​       provoquer une entrée psychologique prématurée dans une maladie peut-être

​       absente.​

​

  • Les patients faisant ces tests sont de moins en moins éclairés sur ce

        qu'impliquent les tests et des détections possible et des pronostics en fonction.

​

  • Le couple médecin patient est atteint par des acteurs extérieurs, des sociétés, ou même la famille (hérédité des caractères génétiques). L’information génétique doit-elle être considérée comme absolument confidentielle ? Les personnes apparentées aux patients sont-elles en droit de savoir qu’elles courent un risque en cas de test positif ?

​

  • Automatiser les techniques de dépistage risque de multiplier les dépistages de cancers "probables" et non réels. On aurait alors une multiplication d'actes médicaux inutiles dans certains cas ce qui peuvent avoir des conséquences psychologiques parfois physiques sur les patients et ceci à titre préventif. Il faut ajouter à cela le risque du faux positif

​

  • On ne détecte que des prédispositions ce qui ne signifie pas déclaration d'un cancer à venir, la suite d'actes médicaux qui en découle serait donc une dépense de plus pour le système de santé français. Inutile qui plus est.

MicrosoftTeams-image.png
MicrosoftTeams-image2.png
MicrosoftTeams-image.png
  • L’utilisation de l’analyse d’imagerie par IA peut donner des résultats satisfaisants ; l’entreprise américaine ICAD, arrivée en France en 2019 fait partie des pionniers de ce type d’analyse, avec son logiciel Profound IA, testé par des radiologues aux Etats-Unis d’Amérique. Lors de l’étude d’une tomosynthèse présentant plusieurs lésions, seulement la moitié des radiologues ont été capables de détecter la totalité des lésions sans l’utilisation de l’IA, contre presque 90% avec. L’utilisation de l’IA permet aussi un gain de temps remarquable.

​

  • Anticipation du diagnostic de 2 ans avant déclaration de la maladie.

​

  • Technos poussées par le manque de praticiens

​

  • Les médecins risquent de devenir dépendants de ces aides et de voir leurs compétences réduites et donc une responsabilité moins nettement dessinée

Samuel ELARD, Martin TILLY, Thibault MASUREL, Mathis QUEMENER , Enora BOSCHER, Theo AGAR

© 2022 - ISEN BREST

bottom of page